Mobilité internationale enrichissante malgré le contexte sanitaire pour Cécile USAI

Pourquoi avez-vous choisi de partir en stage plutôt qu’en Université Partenaire ?

Lorsque nous avons débuté nos recherches pour le semestre international, je me suis directement tournée vers un stage plutôt qu’une université partenaire. Je préférais un stage car cela me semblait être plus utile en termes d’expérience professionnelle. J’ai toujours travaillé l’été à la banque (comme travail saisonnier). Travailler l’été et sur une longue période ce n’est pas du tout la même chose. Je voulais faire un stage pour apprendre à travailler dans une entreprise, comprendre comment une équipe de travail fonctionne réellement, et sur du long terme et surtout je voulais observer comment je m’en sortais dans un cadre étranger, avec une langue étrangère et des personnes que je ne connais pas du tout.  

 

Où avez-vous fait votre stage ?

J’ai eu la chance de réaliser mon stage à Durban en Afrique du Sud. Au début, je devais me diriger vers l’Angleterre, Londres exactement, mais le stage a été annulé à cause notamment du Brexit mais aussi du Covid. L’opportunité de faire un stage en Afrique du Sud est arrivée et je n’ai pas hésité. 

 

Quelles étaient les missions de votre stage ?

Nous étions dans une entreprise d’import-export. L’entreprise disposait aussi de deux shops de piscine ou les produits étaient vendus aux clients professionnels et aux particuliers. Sur place, les missions étaient avant tout de mettre en place la partie marketing, cependant nous avons également référencé des produits de piscine afin de créer un book avec la totalité des produits qui étaient vendus en magasin, détaillé les prix publics et les prix pro, affiché les fournisseurs mais aussi et surtout nous avons eu la responsabilité d’acheter des codes-barres afin d’étiqueter tous les produits référencés.

 

Qu’est ce que vous a apporté votre expérience à l’international ?

En termes d’expérience à l’international, j’ai pu apprendre sur moi-même, voir comment je me débrouille dans un environnement totalement inconnu et extrêmement différent de mon quotidien. J’ai eu la chance de faire de merveilleuse rencontre avec des personnes qui, je l ‘espère, resterons en contact avec moi. J’ai fait plus ample connaissance avec Charlène, que je ne connaissais pas forcément, et la encore très belle surprise. J’en ai énormément appris sur les modes de vies des Sud-africains, des coutumes, des traditions qui diffèrent des nôtres, des façons de faire, de la pauvreté, qui malheureusement, est trop présente dans ce pays, l’insécurité est également marquée. Ainsi j’ai appris à aller de l’avant, découvrir et aller à la rencontre des individus. Je pense que cette expérience à l’international m’a appris à m’ouvrir aux autres et à apprendre de l’autre. 

 

Donner un fait ou une anecdote qui vous a marqué dans votre pays d’accueil ?

Des Anecdotes il y en a énormément, mais si je devais en citer une, ça serait de dire combien nous sommes bien en France. C’était au début du stage, nous sommes arrivés à l’appartement hôtel (sécurisés), et tout d’un coup la lumière s’éteint. Tout est éteint jusqu’à dans le quartier. Nous comprenons alors que nous faisons face à une coupure de courant générale. Nous n’avons plus de 4G ni de réseaux, tout était coupé. On décide d’aller se coucher. Le lendemain on en parle à nos collègues quand ils nous expliquent que c’est tout à fait normal. En fait, en Afrique du Sud c’est normal, par période, par quartier et par heure, chaque zone fait face à une coupure de courant. Ceci est lié à la corruption du pays et à la mauvaise gérance des ressources. Nous étions dans la zone 5 et généralement on avait les coupures de 18h à 20h. C’est en vivant ce genre de chose qu’on se rend compte de la chance que nous avons. Ce genre de problème ne se poserait sûrement pas en France.